Etrange phénomène.

[ Premier message à Zero. Si quelqu'un veut s'incruster par la suite, il peut Smile

]

Depuis l’accident, Mayumi errait dehors dans les débris, marchant, escaladant, étant toute déboussolée dans ce paysage si sinistre. Tout était étrange, tout était sombre, même le ciel commençait à tourner de l’œil. D’épais nuages gris envahirent le ciel, puis se furent de lourds grondements qui entrèrent en scène. Ne voulant pas se recevoir une pluie diluvienne, la jeune nippone s’empressa de courir et de se diriger vers l’entrée du Manoir. Ce physique si obscure, si machiavélique ne plaisait aucunement à la jeune asiatique, mais qu’importe elle y pénétra et fit comme si tout était beau, tout était féerie.

Elle poussa donc la porte avec violence et s’arrêta, le regard désemparé, les bras enlacés autour d’elle, ses cheveux dans un piteux état. Son regard balaya la vaste pièce, une fois sur sa gauche, une fois sur sa droite puis pour finir un vaste regard circulaire. Ce qu’elle remarqua ce fut que la porte ne claqua pas derrière elle. Etrange, pourtant elle était bien fermée. Mayumi pivota sur elle-même, faisant à présence face à cette porte d’entrée, qu’elle avait bien traversé mais qui s’était étrangement refermée sans faire de bruits. Etait-ce encore comme à la première fois, quand une énorme pierre lui était tombée dessus et qu’elle l’avait traversé ? Peut-être … Tout cela lui faisait peur, d’une part ce manoir qui les gardait tous précieusement dans ces remparts et cette magie, ce pouvoir qu’elle ne contrôlait pas. Etant un peu ‘vexée’ de ne pas comprendre ce phénomène, Mayumi gonfla ses petites joues rondes, telle une gamine a qui on interdit de faire telles choses.

Voila un moment que Zero parcourait le couloir du premier étage en solitaire…disons plutôt, comme à son habitude. De toute façon il ne voulait pas sympathiser des masses avec les autres et préférait rester à l’écart de tout le brouhaha collectif de la salle commune.

Alors, il monta au deuxième étage, prenant le vieux escalier, pas très rassurant tellement qu’il grinçait .A peine posa-t-il le pieds en haut de la dernière marche, qu’il se rendit compte que l’étage était vraiment parcouru par on sait combien de personne. Il décida quand même de faire un tour et d’essayer de trouver une salle tranquille, hélas tous cherchaient à visiter un peu plus le manoir. Déçut, Zero décida de redescendre tout en bas, il avait l’impression que très peu d’élève y circulait. Alors il dévala toutes les marches en quatrième vitesse, manquant de s’étaler de tout son long dans l’escalier du premier étage qui conduisait au rez de chaussée. Arrivée en bas, Zero fit le tour des salles et du couloir pour finalement trouver se coin extrêmement calme et reposant, il décida alors de s’installer dans l’escalier, situé en face de la porte d’entrée, légèrement décalé sur la gauche. Il s’assit donc sur la troisième marche, étira sa jambe gauche et posa son coude droit sur ça jambe droite repliée. Il resta un moment dans cette position avant de finalement poser sa tête dans sa main situé sur sa jambe repliée.

Enfin tranquille, le silence fut vite rompue par une jeune fille qui fit une entrée spectaculaire par la grande porte…en effet elle la traversa comme si elle rentrait dans de l’eau. Remarque avec ce qui se passait Zero ne broncha même pas, cela lui fit ni chaud ni froid.

Zero lui continua de regarder la jeune fille quand celle-ci se dirigea vers lui. Elle semblait…tout simplement perdue, Zero n’aurait pu expliquer ce qu’il entendait pas perdu à personne, car lui seule comprenait généralement ça façon de penser. Non, elle ne semblait pas perdue physiquement et mentalement, si. On aurait dit qu’elle l’avait à peine remarquée alors qu’il n’était cas quelques mètres d’elle. De plus elle resta là, insouciante la main posée sur la froide vitre crasseuse de l’endroit, à regarder au dehors…comme si elle attendait un signe, une réponse qui lui parviendrait de dehors. Hors il faut croire que rien ne lui parvenue, en tout cas, pas ce quelle aurait espéré. Zero lui n’attendait rien de ce manoir, aucune réponse à vrai dire…il subissait et ne voulait pas forcément savoir quelque chose en retour, lui il voulait tout simplement pouvoir partir d’ici, prendre ses clics et ses claques et se casser vite fait, bien fait de ce coin tordu. Touts ici lui semblaient étranges, n’aviez vous pas remarquer, que les oiseaux chantaient très peu ? Que la nuit un lourd silence régnait et qu’à chaque fois dans une vielle baraque comme celle-ci d’étranges craquements raisonnaient la nuit…Vous me diriez bien que ce dernier détail est futile dans une demeure aussi vielle que celle-ci…mais ses craquements ressemblaient à des bruit de pas au-dessus…enfin des pas qui venait du salon…

Bref, Zero fut tiré de sa grande rêverie par la même jeune fille qui avait avancé et se dirigeait vers lui. Quand elle arriva à ça hauteur, Zero ne su pourquoi, mais elle posa sa main sur son épaule, avec douceur, mais surtout avec une envie de quelque chose. Déstabilisé Zero eu un accès de colère, détestant ainsi être prit pour un objet que l’on pouvait impunément toucher. Il se releva d’un bond en attrapant la main de la jeune fille et l’enleva avec rage de son épaule pour finalement la lâcher dans le vide. Il la regarda avec haine de ses doux yeux couleur parme qui ne reflétait qu’un abîme froid et descendit le reste des escaliers avant de faire quelques chose qu’il aurait pu regretter.