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 .Gabrielle Hamilton

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Gabrielle Hamilton

Gabrielle Hamilton


Féminin
Nombre de messages : 1
Age : 31
Date d'inscription : 16/04/2008

Personnage
Âge: 17 ans
Pouvoir: Pulsions Meutrières...
Humeur: Bah écoute, à me terrer toute la journée fait de moins une personne heureuse à ton avis ?

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MessageSujet: .Gabrielle Hamilton   .Gabrielle Hamilton Icon_minitimeJeu 17 Avr - 14:44

    Gabrielle Hamilton

    Je ne savais pas ce que je faisais là… Mes yeux venaient de s’ouvrir. Je n’était pas fatigué, je n’éprouvait rien qui pouvait laisser croire que je me réveillais d’un somme, aucun engourdissement. Et pourtant j’ignorais tout de ce qu’il venait de se passer. Je mis du temps à reprendre mes esprits à me mettre à réfléchir comme avant. Mais lorsque ce fut le cas, j’osais poser un regard circulaire sur ce qui m’entourait, et la je m’aperçus que je n’étais pas seule. D’autre étaient comme moi, étonner, les plus jeunes pleuraient. Tous étaient perdus… Et lorsqu’un se dirigea dehors, nous ne suivions. Je me trouvait idiot d’agir ainsi, car jouer les moutons n’avait jamais été mon fort, loin de là. Et pourtant je suivais, comme si quelque chose que je ne voyais pas me poussait de l’avant, vers ce soleil qui m’éblouit. Avec une main devant les yeux, j’observe les alentours, ce jardin, vaste et verdoyant. J’aurais pu le trouver beau avant sûrement et me réjouir de cette nature, mais encore une fois il y avait un hic dans le tableau, une aura qui nous empêchait tous autant que nous sommes d’avoir une quelconque réaction de joie. Et nous allions bientôt comprendre. Un grand « Aïe » s’éleva parmi les adolescents et tous se tournèrent vers l’enfant, âgé d’environ treize ou quatorze ans selon moi. Il venait de se cogner contre quelque chose. Apparemment bien que je ne voyais pas de quoi il pouvait s’agir. Il n’y avait pas d’arbre devant lui pourtant ? Alors je m’approchais, laissant mes jambes me porter en avant, vers ce mur invisible ou ma main se tendait déjà. Et je le sentit alors… Je sentis cette impasse, cette surface lisse et invisible sous mes doigts qui me criait l’interdiction, l’interdiction, l’interdiction… Alors je retirais ma main comme brûlé par…cette chose…

    Et sans attendre je rentrais à l’intérieur du Manoir, alors que beaucoup restait planté là. J’eu alors le temps de l’observer. On se serait cru dans un film d’horreur bien que pour l’époque, ces manoirs sont fréquents. Il était immense de la taille d’un château peut-être, sombre et imposant, il semblait dominer les horizons. Et il n’y avait pas que les horizons qu’il dominait car rien qu’un regard sur cette immense battisse vous faisait cloué le bec pour quelques minutes. En rentrant à l’intérieur, j’observais alors la déco, terne et sans couleur, certes très raffiné mais la poussière recouvrait la plupart du lieu qui n’en était donc pas très accueillant. Dans un coin sombre d’un couloir qui partait sur la droite, se trouvait un miroir. Intrigué, je m’y dirigeais alors, malgré le noir profond qui y régnait derrière, étrange, pour ne pas dire carrément flippant. Mais ça, je ne le voyais pas. Le miroir était très grand, accroché au mur et resplendissait par ses jointures dorées et sa vitre d’un cristal étonnant… C’est alors que je la vit… Cette fille qui se tenait dans le reflet. Ce n’était pas moi…J’étais sur que ce n’était pas moi… La seule chose qu’on avait en commun, s’était la taille et la silhouette. Le reste était différent… Son visage paraissait plus vieux que le mien mais alors que mes cheveux étaient chatains, virant sur le bruns, elle possédait une chevelure d’un blond de platine, soyeux aux longues anglaises le long de son visage. Mes yeux verts avait viré au noir et elle me toisait un sourire sadique sur ses lèvres. Tout à coup, elle se mit à rigoler d’un rire sombre, fantomatique avant de poser sa main au centre de sa poitrine et de disparaître, laissant place à me reflet… Moi non plus je ne me reconnaissait pas. Mais le plus surprenant fut surtout l’emplacement de ma main. Elle se trouvait au même endroit que la sienne. Etait-ce moi où elle qui l’avait fait ? Je pris soudainement peur lorsque je retirais ma main tremblante, je vis avec effrois le haut d’une cicatrice qui descendait plus profondément… Je n’avais jamais eu cette cicatrice, avant….

    Et c’est là que je me suis souvenue. Souvenue de ce qui s’était passé… J’allais au lycée à se moment-là et comme d’habitude, j’étais en retard… Ma famille n’étaient pas l’une des plus aisé du coin et ne pouvait pas m’emmener… Alors j’avais couru pour arriver quelques secondes en retard dans la classe. Vous allez me dire, mes professeurs avait l’habitude. Ce qui me fait penser que j'ai bien lu ce long et fastidieux règlement ! A ce moment-là, j’étais une fille dynamique, avec du pep’s si vous préférez. Il m’en fallait beaucoup pour m’abattre ! J’étais toujours de la bonne humeur et adorait être avec mes amis ! Mon père était mort il y deux ans et ma mère travaillait très tard le soir pour nous nourrir. On aurait jamais dit que ma situation était telle avec ce sourire angélique que je trimbalait partout. Et pourtant, tout ça n’était que douleur refoulé, je ne parlais qu’a ceux à qui j’avais entière confiance de cette histoire. Et ils étaient pas nombreux, vous pouvez me croire ! Et aujourd’hui tait partit pour être, selon moi, une journée ordinaire… Je me trompais. Alors que je discutais avec un ami, tout à changé… J’ai commencé à sentir l’odeur de la fumée et tout les élèves ce sont mis à courir en criant à l’incendie… Pour ma part je n’ai pas eu le temps car déjà j’avais du mal à respirer. Tout ce que je me souviens c’est d’avoir fermé les yeux et de m’être étalé sur le carrelage des couloirs, inconsciente… Je ne sais même pas comment je n’ai pas été piétiné par toute cette cohue.

    Mais maintenant, plusieurs jours après, j’ai repris mes esprits et j’ai changé… J’ai appris à me faire discrète, à ne regarder personne dans les yeux… Je n’ai retrouver aucun de mes amis, la solitude m’a pris de plus qu’Elle… Elle, elle hante, mes pensées, mes nuits, mes cauchemars. Elle ne me lâche et je sais que d’un moment à l’autre elle peut réapparaître et faire de moi une meurtrière. C’est arrivé une fois… J’étais en colère et je ne l’ai pas senti venir. Mon corps c’est engourdi alors que je sombrais, le laissant à Sa merci. En me réveillant ensuite un petit d’une douzaine d’année était couché par terre, cogné de toute part… J’avisais mes mains douloureuses… C’était moi ? C’était moi qui l’avait fait souffrir ainsi ? Il n’était pas mort bien sur mais je n’ai su que fuir sans me retourner… J’étais intelligente, sur-doué selon mes anciens professeurs. J’ai donc analyser la situation… Cette cicatrice ne prouvait qu’une chose. Ce cœur n’était pas le mien et pouvait reprendre ses droits dès que je perdais le contrôle. La seule chose qui aurait pu l’arrêter était sans doute le bonheur… Mais je ne l’avait pas rencontrer depuis que je les avais perdu… Autre chose, j’ai remarqué que son regard avait changé. Toujours de cette même couleur verte, il avait autre chose. Cette brillance, cet éclat qui faisait de lui un regard dont on ne pouvait délier. Hypnotique. A travers ce dernier, je perdais toute protection, il dévoile tout, mes émotions, mes sentiments, mes peurs. Depuis que j’ai vu que je pouvait les partager avec les autres, je ne regarde plus personne dans les yeux, car j’ai bien remarqué que je les faisait souffrir…
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